La vie du Christ est venue bouleverser nos logiques et nos représentations. Elle invite à une relation de confiance au don de Dieu.
Le temps de la préparation
"Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi." Lc 15,31
Le temps de l'observation
"C'est bien par la grâce que vous êtes sauvés." Voilà le message direct et répété de l'auteur de la lettre aux Ephésiens. Pourquoi insister autant? Peut-être pour éviter de rentrer dans la logique de compétition et de mérite, une logique d'égo. Dieu aime d'un amour gratuit et inconditionnel, d'un amour qui accompagne l'homme dans tous ses choix. Personne n'est à la hauteur de ce don. La concurrence des mérites ou des actes est donc un faux enjeu, une flèche qui rate sa cible. Il ya mieux à faire de l'amour reçu. Le plus urgent est d'en profiter et d'en vivre en acceptant d'expérimenter ce que cela change. L'auteur insiste pour que le croyant ne se trompe pas de réponse. La seule réponse digne du don reçu est la foi, c'est-à-dire la confiance. Confiance que ce don ne se tarira pas, qu'il est possible d'en vivre et que cette vie nouvelle est le meilleur moyen pour dire à d'autres ce Dieu source de vie.
Le temps de la méditation
Après le Christ, les choses sont claires. Il n'y a plus aucun prix à payer, aucune demande de rançon ou de contrepartie à l'amour de Dieu. Revenir à Dieu consiste à profiter de l'amour qu'il nous porte et lui faire onfiance sans craindre de devoir payer par la suite un prix à cet amour. La réponse à ce don n'est donc pas la peur mais la confiance, qui est une attitude souvent beaucoup plus compliquée. Il est facile de craindre, de culpabiliser et de douter de sa propre valeur. L'Evangile nous propose une voie qui demande non pas de se battre pour rembourser la dette que nous avons envers Dieu mais d'accepter de vivre en filles et fils de Dieu. De préférer vivre de la lumière et travailler à son éclairage plutôt que de lutter contre les ténèbres. La tâche requiert un effort de paix, de confiance, de bonheur et d'acceptation. Comme Dieu ne demande "ni offrande ni sacrifice"Ps 39,7, le chemin vers Pâques est des plus exigeants.
Le temps de la prière
"Bénis le Seigneur, ô mon âme, n'oublie aucun de ses bienfaits". Ps 102,2 |
D'après Prions en Eglise du 11 mars 2018 Mis en page par Sr Régine Dominique |
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