Dans le palais doré, les coussins mœlleux, festins de l’instant. On chante, on boit, les coupes s’élèvent, ignorant la misère, oubliant ceux qu’on enlève. Amos dénonce, sa voix retentit, prédisant la chute, la fin des plaisirs. Un homme vêtu de pourpre et de lin, baignant dans le luxe, festoyant chaque matin.
À sa porte gît Lazare, le pauvre oublié, affamé, couvert d’ulcères, l’espérance envolée. Par-delà la mort, tout s’inverse soudain:
Celui qui fut comblé, désormais tend la main. Le riche supplie, mais Abraham répond:
«Tu as reçu tes biens, Lazare ses tourments. Maintenant, la justice rétablit l’équilibre, ce que tu n’as pas vu, tu le ressens, il vibre.»
Méditons ces paroles, miroir de notre temps, sur la facilité d’oublier ceux qui tendent la main.
Père Théo
Lire la suite
Lire la suite
Lire la suite