Seigneur, fais grandir en moi le bon grain de Ton amour.
Dans cette parabole de l’ivraie et du bon grain, Jésus nous montre la patience et la sagesse de Dieu face au mystère du mal qui s’infiltre dans l’Église et nos cœurs. Comme l’ivraie pousse avec le blé, le mal et le bien cœxistent jusqu’à la moisson, moment où Dieu seul séparera ce qui conduit à la mort de ce qui mène à la vie. En évitant un jugement hâtif, le Seigneur nous invite à la miséricorde, à l’espérance et à la confiance en Sa grâce qui transforme le cœur.
Je médite et regarde pour tirer profit. Dans ma vie, dans mon cœur et dans mon esprit, cohabitent des forces contraires qui me défient chaque jour. La haine côtoie l’amour, le mensonge la vérité, la lumière les ténèbres, le pardon la rancune, la paix la violence, l’humilité l’orgueil, la confiance la méfiance, la générosité l’égoïsme, la justice l’injustice, la fidélité la trahison, l’espérance le désespoir, la jalousie la bienveillance, l’envie la gratitude, la vengeance le pardon, la manipulation la sincérité, le doute la foi, la médisance la loyauté, le soupçon la confiance, le mépris le respect, l’abus la justice…
Je réfléchis, face à la cœxistence de ces dynamiques contraires en moi, quel pas suis-je invité à franchir aujourd’hui pour choisir le blé plutôt que l’ivraie? Quelles réalités intérieures puis-je confier à la miséricorde du Seigneur?
Seigneur, comme Saints Joachim et Anne, purifie mon cœur chaque jour pour choisir le bien et espérer humblement en Ta miséricorde.
À la fin ma prière, le regard intérieur tourné vers le Christ
Merci Seigneur, pour Joachim et Anne, les parents de la Bienheureuse Vierge Marie.
Merci, pour Ton humble amour ; fais grandir en moi Ta paix aujourd’hui et guide mes pas chaque jour.
Je termine par un Notre Père.
Bonne journée et union de prière.
Sœur Marie Mado NGO NGUEMHE J. S.
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