Sur une route brûlante, descendait un voyageur, du temple de Jérusalem, s’éloignant sans peur.
Mais voici que des ombres surgissent, des bandits sans pitié. Et laissent, sur le bas-côté, une âme vacillante, gisant dans la poussière, blessée, meurtrie. Passe un prêtre, sa tunique soulevée par levent, son regard se détourne du blessé, passe sans s’arrêter.Puis un lévite s’avance, son pas se fait pressé? Passe sans voir le blessé.
Chacun pris par ses peurs, ses devoirs, ses lueurs, ses excuses.
Soudain s’arrête, au détour du chemin,celui que nul n’attendait là, lui que l’on disait lointain. Un étranger, un Samaritain humble, au cœur empli d’émoi. Sans se poser des questions, d’un geste sans bruit, il panse les blessures, apaise le bruit Il y verse huile et douceur, soulève le souffrant, le porte sans rancœur. Il confie l’homme à l’auberge, il paie pour sa guérison, promet de revenir, compléter la rançon.
Car sur la route du monde, la vraie fraternité Fleurit là où l’on voit la souffrance et la dignité. Ce n’est ni le rang, ni le nom, ni la race Qui fait la bonté que le temps efface, Mais l’amour offert à l’être souffrant Qui rend chaque humain plus grand qu’avant.
Ainsi sur nos routes, croisons bien souvent des âmes perdues au regard d’enfant.
Qui est le prochain? Demanda la voix du savant.
Celui qui agit avec grâce, tendant la main vraiment. Va, et fais de même, nous souffle la parabole, car l’amour sans frontière demeure la boussole.
Les méditations des dimanches proposées par le Père Théotime
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