Répondre à l'appel de Jésus, ce n'est pas chercher un esclavage de plus dans la vie spirituelle. Lorsqu'il nous appelle à être ses disciples, il nouspousse à la liberté intérieure, à être nous-mêmes. Il nous demande de nous positionner en personnes responsables.
Le temps de la préparation
"C'est pour que nous soyons libres que le Christ nous a libérés." Ga 5,1
Le temps de l'observation
La brutalité de la réponse de Jésus a de quoi surprendre. L'enterrement des parents ne rentre-t-il pas dans le commandement du décalogue qui enjoint de "respecter son père et sa mère"? Il y a ensuite l'impossible demande de laisser "les morts enterrer les morts". Mais ce étrangetés prennent sens quand on les resitue dans le contexte, celui où un disciple appelé demande l'autorisation à Jésus d'aller d'abord enterrer son père.
Cet homme prendrait-il Jésus pour un gourou? Ne voit-il pas qu'il y a des choses dans la vie qui ne se discutent pas? Pourquoi demander l'autorisation pour des actes relevant du respect? Il faut donc comprendre différemment ce qui est en jeu.La question n'est pas de savoir s'il est possible de dire au revoir aux personnes qui nous ont aimés ou élevés. Par sa réaction, Jésus cherche à provoquer un sursaut pour amener l'interlocuteur à une prise de conscience sur le fait de devenir son disciple.
Le temps de la méditation
Le royaume de Dieu est donc exigeant, non pas parce qu'il coupe les disciples de leurs liens, mais parce qu'il exige d'eux de vivre en adultes: Suivre Jésus demande une liberté qui est d'abord intérieure. Il ne s'agit pas de chercher dans la vie spirituelle un esclavage de plus. Paul le reformule clairement.
"Tenez bon, ne vous mettez pas de nouveau sous le joug de l'esclavage" Ga 5,1.
Jésus ne souhaite pas de disciples qui seraient des esclaves. Par sa réponse paradoxale, il invite l'autre à se positionner, à accepter, à refuser, à exister.
Regarder en arrière, équivaut alors à une vie où nos parents, notre culture ou nos habitudes décident pour nous et sans nous. Jésus pousse son interlocuteur à la liberté et ce n'est qu'à cette condition qu'il peut devenir disciple.
Au moment même où il nous appelle, Jésus nous demande de dire "je".
Non pas un "je" imbu de lui-même ou égocentré, mais un "je" qui accepte la responsabilité de la vie vécue.
Le temps de la prière
"Tu m'as délivré de la mort et tu préserves mes pieds de la chute, pour que je marche à la face de Dieu dans la lumière des vivants." Ps 55,14
D'après Prions en Eglise du 30 juin
Mis en page par Sr Régine Dominique sjs
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