"Si quelqu'un blasphème contre l'Esprit Saint, il n'obtiendra jamais le pardon".
Quel est ce péché si grand qu'il ne puisse être remis?
Il s'agit du refus de Dieu lui-même et de son amour miséricordieux.
Pécher contre l'Esprit, c'est dire non à la vie que Dieu offre.
Face à une telle attitude de notre part, Dieu ne peut plus rien, lui qui nous a faits libres
et entend respecter jusqu'à la fin nos choix faits en toute connaissance de cause
et en toute responsabilité.
Mais une autre attitude est possible: l'ouverture de notre être à l'Esprit.
Portons notre regard sur Jésus. Nous le voyons aujourd'hui agir d'une manière que les gens de sa famille ne comprennent absolument pas. "Il a perdu la tête! Il est devenu fou!", disaient-ils. Pourquoi un jugement aussi sévère?
Parce que Jésus n'accepte pas de se libérer de ceux qui l'assaillent. On vient à lui de tous côtés, on lui présente heure après heure des malades, des possédés, des paumés de la vie. On ne lui accorde aucun moment de répit. Il y a en Jésus une telle passion de servir, de guérir, de nourrir, de faire vivre! Il ne peut pas ne pas se donner à tout instant, entièrement. L'Esprit le guide et le soutient.
«Qui est ma mère? qui sont mes frères?» Question étonnante.
Il pose la question pour faire saisir que dans la fidélité à l'Esprit, on peut entretenir avec lui des liens plus intimes même que ceux du sang.
«Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est mon frère, ma sœur, ma mère », déclare-t-il.
Or, c'est l'Esprit qui fait voir quelle est la volonté de Dieu et c'est lui qui habilite à l'accomplir. C'est donc grâce à l'Esprit que l'on devient les familiers du Christ: ses frères, ses sœurs.
Sous l'action de l'Esprit, notre vie se renouvelle de l'intérieur. L'Esprit plante en nous un dynamisme divin qui permet de traverser la mort et d'entrer dans une autre vie: la vie éternelle.
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