Dans le palais doré, les coussins mœlleux, festins de l’instant. On chante, on boit, les coupes s’élèvent, ignorant la misère, oubliant ceux qu’on enlève. Amos dénonce, sa voix retentit, prédisant la chute, la fin des plaisirs. Un homme vêtu de pourpre et de lin, baignant dans le luxe, festoyant chaque matin.
À sa porte gît Lazare, le pauvre oublié, affamé, couvert d’ulcères, l’espérance envolée. Par-delà la mort, tout s’inverse soudain:
Celui qui fut comblé, désormais tend la main. Le riche supplie, mais Abraham répond:
«Tu as reçu tes biens, Lazare ses tourments. Maintenant, la justice rétablit l’équilibre, ce que tu n’as pas vu, tu le ressens, il vibre.»
Méditons ces paroles, miroir de notre temps, sur la facilité d’oublier ceux qui tendent la main.
Père Théo
JUBILE D’ARGENT à DAKAR: 25 ans de présence missionnaire dans le diocèse
«Regarder le passé avec reconnaissance, vivre le présent avec passion et embrasser l'avenir avec persévérance»
Pape...
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Le Maître dit, pour nos cœurs, une parabole à jamais gravée, sur l'art de prier sans jamais douter. Dans une ville, un juge, sans foi ni loi, n'avait de Dieu nulle crainte, nul effroi. Il ne craignait les cieux, ni l'homme non plus, vivant de son pouvoir, sourd aux cris du pauvre.
Sa sentence était dure, son cœur de pierre froid, Ignorant...
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